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Sisley Alfred
Les débuts
Alfred Sisley naît à Paris le 30 octobre 1839, il est issu d'un milieu bourgeois, son père William Sisley, de nationalité anglaise est originaire de Manchester et travaille dans le commerce international de fleurs artificielles, il vit à Paris depuis longtemps, sa mère Félicia Sell, est née à Londres.
En 1857, Alfred est envoyé à Londres pour ses études de commerce international, il reste quatre années dans la capitale londonienne et visite beaucoup les musées, il découvre William Turner, John Constable et Richard Parkes Bonington et ne se passionne guère pour ses études commerciales.
A son retour à Paris en 1862, Alfred décide de se consacrer à la peinture et obtient l'autorisation de sa famille pour étudier l'art. Il entre donc aux Beaux-Arts dans l'atelier de Charles Gleyre en octobre, il y rencontre Auguste Renoir, Claude Monet et Frédéric Bazille qui deviennent ses amis.
Peinture en plein air
Dès l'année1863, les quatre artistes peignent ensemble dans les environs de Paris, dans la forêt de Fontainebleau, à Chailly-en-Bière, à l'auberge du Cheval Blanc chez le Père Paillard. Il commence à s'intéresser à toutes les subtilités de l'atmosphère. Sisley quitte les Beaux-Arts l'année suivante et peint ses premières oeuvres en plein air en 1865 : Allée de châtaigniers à la Celle-Saint-Cloud, très influencé de Camille Corot et de Daubigny, en 1866, il peint : Rue de village à Marlotte qu'il présente au Salon. Marlotte, ou le jeune artiste est venu s'installer au mois d'avril, il loge à l'auberge de la Mère Anthony avec Renoir ou bientôt les rejoindront Monet et Camille Pissarro.
En 1866, Sisley épouse Marie-Eugénie Lescouezec, une modiste parisienne, originaire de Toul avec qui il a deux enfants Pierre et Jeanne. En 1867, il exécute sa première nature morte, Le héron aux ailes déployées, ses toiles sont refusées au Salon ainsi que Renoir, Bazille et Pissarro. Les quatre peintres signent une pétition pour qu'un autre Salon des refusés ai lieu en vain. Renoir brosse un très beau double portrait du couple, Les Fiancés, l'artiste à cette époque fréquente le fameux café Guerbois, rendez-vous des artistes de l'époque, il y fréquente Zola, Guillaumin, Duranty, Stevens, Cézanne, Fantin-Latour, Marcellin Desboutin, Carjat,
Nadar, Manet, etc.
Londres
En 1870, les affaires de son père vont mal et Sisley doit maintenant vendre ses peintures pour vivre. Il participe au Salon et y présente deux toiles du Canal Saint-Martin, sur les conseils de Monet, il utilise alors des tons plus clairs et juxtapose des touches bien séparées lus unes des autres pour suggérer les reflets de la lumière sur l'eau notamment dans ses tableaux, Péniches sur le Canal Saint-Martin à Paris et Vue du Canal Saint-Martin.
A l'automne 1871, pendant les ravages de la Commune, il se réfugie à Londres et y rencontre le marchand d'art Durand-Ruel qui a ouvert une galerie où il présente les artistes français, Durand-Ruel achète régulièrement des oeuvres à Sisley à partir de 1872. Sisley débute ses premières toiles sur le thème, L'Inondation à Port-Marly. L'artiste continue à étudier les reflets mouvants, les grands espaces de ciel et d'eau et débutera une série de paysages sous la neige.
Première exposition des Impressionnistes
En 1874, il participe à la première exposition des Impressionnistes chez le photographe
Nadar et présente cinq toiles, il est présent en 1876 et 1877, puis en 1882. Puis de juillet à octobre il est à Londres, invité par le baryton Jean-Baptiste Faive, grand amateur d'art et fervent défenseur des impressionnistes, Sisley peint une quinzaine des paysages notamment de Hampton Court. De retour en France il continua à peindre à Louveciennes, à Argenteuil, à Bougival, à Marly-le Roi, où il se fixe. Sisley s'installe à Veneux-Nadon à côté de Moret-sur-Loing qu'il ne quitte plus, il y compose de nombreux paysages dont : Moret-sur-Loing au Soleil Levant, Le Canal du Loing à Moret, La Rue des Fosses à Moret, sa peinture devient plus vaporeuse, diffuse, noyée en tonalités roses ou mauves : Vue de Saint-Mammès ; Canal du Loing. En 1879, il tente sa chance au salon mais n'est pas reçu.
Première rétrospective
En 1883, Durand-Ruel organise une grande rétrospective ou le peintre expose 70 oeuvres, qui n'a malheureusement pas le succès escompté, il ne connait pas vraiment le succès comme ses amis impressionnistes, Monet ou Renoir, même en devenant membre associé de la nouvelle Société des Beaux-Arts ne change pas son destin. Malgré le peu de succès, Sisley ne se décourage pas et peint abondamment jusqu'en 1886. En 1888, l'État lui achète le tableau, Matinée de septembre. Sa production commence à se faire rare, en 1897, nouvel espoir, Georges Petit organise une rétrospective avec 146 toiles et six pastels, la presse en parle très peu et les collectionneurs ne se laissent pas tenter. Au même moment sa femme tombe malade et meurt en octobre 1898, il est profondément abattu et découragé, l'artiste atteint d'un cancer à la gorge, se résigne peu à peu et se retrouve sans énergie, Sisley meurt le 29 janvier 1899 et est inhumé le 1er février au cimetière de Moret. Le succès de ses oeuvres vient après son décès ou ses toiles commencent à ses vendre à prix élevés.
Principales œuvres
Allée de châtaigniers à la Celle-Saint-Cloud, 1865 ; Rue de village à Marlotte, 1866; Le Héron aux ailes déployées, 1867 ; Vue de Montmartre, prise de la Cité des fleurs aux Batignolles, 1869; Bords de Seine en Automne, 1876; La Seine à Suresnes, 1879; Péniches sur le Canal Saint-Martin à Paris, 1870; Vue du Canal Saint-Martin, 1870; Premières neiges à Louveciennes, 1870; Le canal Saint-Martin ; Passerelle d'Argenteuil, 1872; Rue de la Chaussée à Argenteuil, 1872; La Seine à Bougival, 1872; La route vue du chemin de Sèvres à Louveciennes, 1873; Champ de blé, coteaux d'Argenteuil, 1873; L'Aqueduc de Port-Marly, 1874; La machine de Marly, 1873; Les régates à Moseley, 1874; Le Pont de Villeneuve-la-Garenne, 1872; Sous le pont de Hampton Court, 1874; Le chemin vers Hampton Court 1874; Le Pont de Hampton Court, 1874; La Tamise à Hampton Court, 1874; Village de Voisins, 1874; Jardin de Louveciennes, effets de neige, 1874; La ferme du trou d'Enfer, 1874; La Route de Saint-Germain, 1875; La Seine à Port-Marly, Les piles de sable, 1875; Port-Marly avant l'inondation, 1876; L'inondation à Port-Marly, 1876; La Seine à Bougival, 1876; La Seine à Marly, 1876; Les berges de l'Oise, 1877-1878; Les Petits Prés au printemps, 1880-; Le Parc de Sèvres, 1877; La prairie à By, 1880; Les petits prés au printemps, 1880; Un Verger au printemps, 1881; Chemin du vieux bac à By, vers 1882; Les Noyers ou effet de soleil couchant, premiers jours d'octobre, vers 1882; Le chemin de Veneux-Nadon au printemps, 1885; Pont en construction, 1885; Les chalands de Saint-Mammès, 1885 ; Le Loing à Saint-Mammès, 1885 ; Côtes du Pays de Galle dans la brume, 1887; Le pont de Moret, Soleil du matin , 1888; Les lavandières de Moret, vers 1888 ; Le pont de Moret en été, 1888 ; Moret-sur-Loing, temps de pluie, 1887-1888 ; Maisons au bord du Loing, 1889; Bord du Loing, près de Moret, 1892 ; Église de Moret, 1893 ; En Normandie, le sentier du bord de l'eau à Sahurs, le soir, 1894 ; L'église près de Moret, après la pluie, 1894 ; Les meules, 1895 ; La Baie de Langland, le Rocher, 1897; Saint-Mammès, le matin; non daté.
Première édition le: 05 février 2010 Par : Sarah
Mise à jour le: 03 février 2012 Par : Sarah
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Les bords du Loing
Les oies
Rue de village à Marlotte, près de Fontainebleau
Le Bac à l'île de la Loge, Inondations
Le Pont de de Villeneuve-la-Garenne
Ile Saint-Denis
Les Péniches
Environs de Louveciennes, Le Couple
Vue sur Villeneuve-la-Garenne sur Seine
La Route de Prunay à Bougival
Régates à Hampton Court