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Dagnaux Albert Marie
Les débuts
Albert Marie Adolphe Dagnaux naît en 1861 à Paris, fils d'Angeline Torriani et Eugène Dagnaux, tous les deux hôteliers. Dès l'âge de 18 ans il débute comme apprenti dessinateur industriel pour les fleurs et parallèlement suit les cours du soir à l'École des Beaux-Arts de Paris, où il reçoit l'enseignement d'Ernest Victor Hareux. En 1881, il travaille sous la direction de Pierre Carrier-Belleuse et participe au panorama dit de " Lourdes ", long de 125 mètres de long, représentant la cinquième apparition de la Vierge à Bernadette Soubirous. L'artiste est chargé de l'exécution des paysages.
Dès l'année 1883, Albert Dagnaux expose au Salon de la Société des artistes français, notamment sa toile : Gentilly, quatre heures du soir, un de ses premiers paysage impressionniste, le peintre expose également à Versailles, à Bordeaux, à Lyon et à Nantes. En 1885, le peintre entreprend une série de voyages réguliers en Bretagne, en Normandie où il peint de nombreux paysages qui seront présentés au Salon. Dans les années 1880, il rejoint également son professeur et complice Ernest Victor Hareux dans la Creuse. Il débute ses premiers tableaux de figures en 1887, sous l'influence du peintre Alfred Roll. Dagnaux reçoit la mention honorable pour sa toile, Le quai aux fleurs (Musée d'Annecy) présentée au Salon de 1889.
La Nationale des Beaux-Arts
En 1890, Dagnaux quitte la Société des artistes français pour devenir l'un des premiers adhérents du nouveau Salon fondé par Jean-Louis Ernest Meissonier (1815-1891) celui dit : de la Société nationale des beaux-arts. Sans limite d'envois, la nouvelle société permet à Albert Dagnaux de présenter chaque année une dizaine d'oeuvres, peintures, mais aussi dessins, pastels, gravures et lithographies. Albert Dagnaux est alors fréquemment remarqué et apprécié des critiques. Le succès et la reconnaissance viennent à partir de 1893 au Salon avec son tableau : Avenue du Bois de Boulogne ; - club des Pannés (Musée de Rio de Janeiro), grande fresque réunissant de nombreux personnages à l'ombre des arbres de l'avenue du Bois de Boulogne à Paris. Il est remarqué par Georges Petit, qui l'expose régulièrement dans sa galerie parisienne lors d'expositions de groupe, en particulier les Expositions internationales de peinture et de sculpture. En 1895, l'artiste devient membre associé de la Société des Beaux-Arts.
Mantes-la-Jolie
En 1897 a lieu la première exposition monographique à la galerie Georges Petit qui est bien reçue par la critique. D'autres suivent en 1901, 1906, 1907, 1908 et 1909. Albert Dagnaux se spécialise de plus en plus dans le paysage, il traite l'art du portrait occasionnellement, s'éloignant ainsi de l'influence de Roll. Il participe à l'exposition Universelle de 1900, en présentant une peinture déjà exposée au Salon de 1895, Le jardin du général aux Invalides. Le peintre épouse Marie Esteva, fille de colons bourgeois espagnols.
Dès l'année 1903, il séjourne régulièrement à Mantes-la-Jolie, dans la maison dite de la " Porte aux prêtres " acquis par son frère peu auparavant, tout en conservant son atelier parisien du 50 rue Saint-Didier. Cette même année au Salon, il présente pour la première fois une vue de Mantes-la-Jolie, qui devient son sujet de prédilection. En 1905, il reçoit une commande du Ministère des Beaux-Arts, il s'agit de deux panneaux décoratifs pour le lycée Fénelon, Les Jeux de l'enfance et de la jeunesse dont il livre les derniers panneaux en 1919, Le Nid et Le martin pêcheur. Il continue à réaliser des vues de Mantes-la-Jolie et en 1910, l'État achète une Abside de la cathédrale ; Mantes (Musée de Dreux), qui est déposé à la préfecture de Toulouse en 1910 et Lucette (Musée des Beaux-Arts de Bordeaux) en 1918. Albert Dagnaux décède le 22 novembre 1933 à Mantes-la-Jolie à l'âge de 72 ans et est enterré au cimetière Duhamel, de la ville.
Principales œuvres
Gentilly, quatre heures du soir (1883) ; L'âne,(1885) ; Autoportrait, pastel, (1885) ; Les Lavandières ; Lavandières au pont de Mantes ; Portrait de M.Piquée ; Quai aux fleurs,(1889); Avenue du Bois de Boulogne,(1893); Hiver 93,(1893); Le jardin du général aux Invalides,(1895); Femme qui se chauffe,(1896); Nu, (1898); L’étude de nu (1901) ; Bords de Seine à Mantes (effet de soleil) ; Bords de Seine à Mantes (effet d'orage); Paysage sur la Seine ; Les Jeux de l'enfance et de la jeunesse (Lycée Fénelon de Paris, 1905-1919); Bœufs à l'abreuvoir (1907) ;L'allée de marronniers (1907); Les dernières feuilles, (1907) ; Lever de lune (1907); La maison carrée, soleil couché,(1907); Abside de la cathédrale; Mantes (Préfecture de Toulouse,1910); Lucette, (1918); Brume sur le vieux pont de Mantes; Vue de Pontoise, Femme nue, assise de dos; Collégiale de Mantes-la-Jolie, (1933)
Première édition le: 17 juin 2010 Par : Sarah
Mise à jour le: 03 février 2012 Par : Sarah
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